Hamilton est sous contrat jusqu'à fin 2018. En revanche, tout était ouvert pour la deuxième baquet, dont Bottas a hérité suite à la retraite surprise de Rosberg. Les performances du Finlandais, qui s'est rapidement acclimaté à sa nouvelle équipe, ont joué en sa faveur. Il a été reconduit pour un an supplémentaire, en attendant le grand jeu des chaises musicales de 2019.
L'écurie italienne souhaitait conserver Vettel, c'est chose faite pour les trois prochaines années. Au volant d'une Ferrari à la performance retrouvée, l'Allemand a choisi la stabilité.
Comme chaque année, le cas de Raikkonen a été étudié chez Ferrari. Les dirigeants n'hésitent pas à critiquer les performances en demi-teinte du Finlandais, mais lui ont quand même renouvelé tout de même leur confiance. La frilosité de Ferrari à changer son duo de pilotes, qui montre ses limites au championnat, s'arrêtera-t-elle un jour ?
On le dit et on le répète à l'envie chez Red Bull, les contrats des pilotes ont des clauses en béton. Ricciardo et Verstappen seront donc encore associés en 2018. Le jeune Néerlandais a d'ailleurs resigné pour plusieurs années.
Malgré une relation assez tumultueuse en 2017, Force India a reconduit ses pilotes Perez et Ocon.
Stroll, amenant une bonne part du budget de l'équipe, a logiquement été reconduit. En revanche, Massa prend sa retraite définitive après avoir été rappelé après le départ de Bottas l'an dernier. Pour remplacer le Brésilien, Williams recherchait un pilote expérimenté, capable de faire progresser le jeune Stroll. Il semblerait que l'aspect financier soit désormais prépondérant.
Di Resta, Kvyat, et même Kubica ont cru un instant au baquet. Le Polonais a même été évalué après que Renault n'ait pas donné suite mais il n'aurait pas totalement convaincu. Finalement, Sirotkin a été titularisé. Le Russe n'a pas l'expérience d'un Massa mais il a effectué deux saisons en Formule Renault 3.5 puis deux autres en F2. De plus, il n'arrive pas les mains vides puisque ses sponsors apportent plusieurs millions à l'équipe.
Toro Rosso entame le changement à venir pour la marque Red Bull en Formule 1. Elle troque ses moteurs Renault pour des moteurs Honda dès 2018, en attendant que Red Bull fasse de même en 2019.
Autre changement, côté pilotes, qui a d'ailleurs déjà été entamé en 2017, Sainz quitte temporairement le giron Red Bull et est prêté chez Renault pour 2018. On aurait pu penser que ce mouvement laisse une chance à Kvyat de rester. En manque de résultats, le Russe a été remplacé en cours de saison par Gasly. Le Français, passé à côté d'une promotion en Formule 1 l'an passé et mis en attente en Super Formula au Japon, a donc logiquement été confirmé.
Suite au départ de Sainz chez Renault en fin de saison, Toro Rosso a même préféré la solution Brendon Hartley, un ancien de la filière Red Bull, à un retour de Kvyat. Le Néo-Zélandais, fraîchement champion de WEC, a impressionné pour ses débuts en Formule 1 et sera donc associé à Gasly en 2018.
Récemment recruté au sein de l'écurie française, Hulkenberg a un contrat sur plusieurs saisons. L'aventure s'arrête en revanche pour Palmer. Déjà reconduit de justesse pour 2017, le Britannique n'a pas convaincu davantage. Si Kubica a été un moment pressenti pour le remplacer, c'est finalement Sainz qui fait son arrivée au sein de l'écurie française.
En l'absence d'opportunités à l'avant de la grille, Grosjean et Magnussen restent chez Haas en 2018. Gene Haas, propriétaire de l'équipe, l'a annoncé assez tôt. Grâce à leur implication technique au sein de l'écurie américaine, Ferrari aurait pu vouloir y placer ses futures pépites de demain, comme Giovinazzi ou Leclerc, mais ce rôle semble plutôt réservé à Sauber. La petite écurie suisse semble en passe de devenir l'équipe junior de la Scuderia.
Après trois saisons désastreuses au niveau de la performance avec Honda, McLaren entame un nouveau cycle en optant pour le moteur Renault. Ce changement a fini par convaincre Alonso de prolonger, après avoir tergiversé. Williams et Renault auraient pourtant essayé de recruter le pilote espagnol. Vandoorne poursuivra son apprentissage l'année prochaine et a déjà été confirmé.
Initialement partante pour le moteur Honda, Sauber a finalement changé son fusil d'épaule avec le changement de management et l'arrivée de Vasseur. C'est finalement un moteur Ferrari en version actuelle qui équipera les monoplaces suisses. Les accords sont même allés plus loin puisque Alfa Romeo est devenu sponsor principal de l'équipe.
Dans ce contexte, la Scuderia a poussé pour titulariser ses deux jeunes pilotes Leclerc et Giovinazzi. Finalement, seul le Monégasque, champion de F2 en titre, a obtenu un baquet. Ericsson, soutenu par de nombreux sponsors et par les investisseurs, a réussi à conserver sa place.