Vettel remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne devant Hamilton et Raikkonen. L'Allemand a certes bien été aidé par son équipier Raikkonen en faisant un strike sur Hamilton au départ. Ferrari semble coutumière du fait puisque Vettel avait fait de même à Bottas il y a deux courses. Les dix secondes de pénalité infligées au Finlandais ne changeront rien pour Hamilton, reparti bon dernier, devant se frayer un chemin dans le peloton.
La stratégie de chausser des gommes tendres neuves lors de l'apparition de la voiture de sécurité a été la bonne. Bottas, alors en tête, a été vulnérable avec ses gommes mediums usées. Il a surtout été impuissant devant l'attaque placée par la Ferrari. Le Finlandais a presque plus défendu lorsque ce fut au tour de Hamilton de le dépasser.
La remontée ultra facile de Hamilton a mis une fois de plus en lumière l'existence de deux championnats en un. Un rapide coup d'oeil aux meilleurs tours de la course le confirme. Liberty Media a du pain sur la planche pour trouver des solutions. Cela pourrait passer par un plafonnement des budgets notamment.
Les Red Bull n'ont pu rivaliser avec Mercedes et Ferrari. Raikkonen a été bien tendre avec Verstappen, tandis que Ricciardo n'a jamais pu dépasser Bottas, à l'agonie avec ses pneus, en fin de course.
Meilleures des autres en qualifs, les Haas étaient attendues bien placées en course. A la façon de Raikkonen, Grosjean a freiné un peu tard, sans que cela ne soit tellement nécessaire, et est entré en contact avec Magnussen. La réalisation n'a jamais pris la peine de nous montrer de ralenti. Pour parachever un énième week-end à oublier, Grosjean a fini sa course en s'accrochant avec Sainz à l'ancien premier virage à haute vitesse.
Passons sur le fait que sa Haas soit accidentée de façon répétée, même si cela a un réel coût pour l'écurie. S'accrocher avec son équipier et ruiner ainsi la course de l'équipe relève de la faute professionnelle. Encore plus dans la lutte ultra serrée pour la 4ème place des constructeurs. Renault et Force India n'en demandent pas tant.
Accroché juste derrière Hulkenberg pour la place de meilleur des autres, Leclerc faisait à nouveau forte impression après une nouvelle Q3. Malheureusement, le Monégasque a dû abandonner juste après son arrêt au stand.
Après avoir manqué la Q3, Hulkenberg a été brillant en course. Renault a adopté une stratégie très prudente en utilisant des pneus plus durs que tous les autres. En gommes dures en fin de course, l'Allemand a géré avec brio la situation, réussissant à tirer le meilleur de sa Renault, en ne se faisant pas piéger lors des restarts de safety car.
Ocon est récompensé par des bons points et prend définitivement l'ascendant sur Perez, brouillon au départ. Sachant qu'il s'est arrêté avant Bottas aux stands, le Français a réussi à bien tenir ses pneus. Cela sera-t-il suffisant pour se montrer auprès de Mercedes ?
Alonso aura effectué une belle remontée et aura fini par prendre le meilleur sur Magnussen. En lutte pour le dernier point, Gasly a tenté le tout pour le tout en dépassant Perez. Le Français a finalement été pénalisé de 5 secondes, ce qui le classe finalement hors du top 10.
Type de gomme | Pneus neufs | Pneus déjà utilisés |
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Hyper tendres | ||
Ultra tendres | ||
Super tendres | ||
Tendres | ||
Mediums | ||
Durs | ||
Super Durs | ||
Intermédiaires | ||
Pluie |