Synthèse décalée :
Merci à la personnalité d'avoir mis fin à ce calvaire en brandissant le drapeau à damiers un tour plus tôt, elle aurait d'ailleurs dû le faire bien avant. Les pneus auraient pu faire Montréal-Vancouver sans problème, tandis que les pilotes de tête ont conduit avec le régulateur de vitesse et de distance adaptatif. Bref, merci à la F1 pour ce dimanche soir aussi palpitant qu'un épisode de Derrick !
Synthèse réelle :
Vettel remporte haut la main le Grand Prix du Canada, sans jamais avoir été inquiété. Les trois premiers sur la grille finissent dans le même ordre sur le podium. Hamilton, victime d'une mauvaise stratégie, a chuté d'un rang et perd la tête du championnat.
La manche canadienne est d'habitude plutôt animée, il n'en fut rien cette année. La course fut d'un ennui profond. La réalisation a d'ailleurs raté les rares actions dans le peloton, notamment lors de la sortie des stands des Renault, Leclerc, Alonso... Au lieu de cela, on est restés scotchés sur les monoplaces de tête qui se suivaient à distance respectable.
Peut-être que la prochaine course sera très animée et que l'on aura déjà oublié le Canada. Reste qu'il est urgent de revoir sa copie et le cahier des charges. Quel est l'intérêt d'avoir des monoplaces qui battent des records de temps au tour si c'est au détriment du spectacle ? Pourquoi ne revient-on pas à une ère où plusieurs passages au stand sont nécessaires, comme en 2012 ?
Les Renault terminent aux meilleures places possibles, en ayant pris le dessus sur Ocon à la faveur de l'arrêt au stand. Leclerc s'est de nouveau distingué et accroche le point de la dixième place. Ferrari doit forcément commencer à se poser des questions devant tant de talent.
Depuis la dernière ligne, Gasly et Grosjean finissent à la porte des points. Si le premier a connu un bon premier relais en se frayant un chemin, le second a tiré le maximum de ses pneus ultra tendres en les emmenant jusqu'au 48ème tour. On pourra regretter le problème de moteur du pilote Haas en qualifications car en pneus passablement usés, Grosjean tenait le rythme des Renault.
Il n'y a guère que Stroll qui nous a amené un peu d'action au départ. A domicile, le Canadien a perdu le contrôle de sa Williams, emportant avec lui la Toro Rosso du malheureux Hartley. Le Néo-Zélandais n'avait certainement pas besoin de cela, surtout qu'il venait de signer sa meilleure qualification. En fond de classement, Vandoorne a souffert, comme en atteste son meilleur tour pourtant réalisé en gommes hyper tendres fraîchement montées en fin de course sur sa McLaren.
Type de gomme | Pneus neufs | Pneus déjà utilisés |
---|---|---|
Hyper tendres | ||
Ultra tendres | ||
Super tendres | ||
Tendres | ||
Mediums | ||
Durs | ||
Super Durs | ||
Intermédiaires | ||
Pluie |