2018 aura été une année charnière pour Force India. L'écurie indienne a en effet été sauvée in extremis et rachetée à Vijay Mallya par un consortium d'actionnaires, parmi lesquels figure Lawrence Stroll, le père du pilote Lance Stroll.
Sur le plan sportif, où Force India excellait compte tenu de ses ressources, ce rachat a eu pour effet de remettre son compteur de points à zéro après la pause estivale. A la lutte pour la quatrième place du championnat constructeurs avec Renault et Haas, il lui sera difficile de revenir dans la lutte mais peut espérer battre plusieurs écuries.
L'écurie risque fort de changer de nom en 2019, elle arbore déjà le nom de Racing Point Force India. Tout reste lié aux bonus financiers distribués en fonction du classement, auquel toute nouvelle écurie n'a pas droit pendant deux ans. Et là est toute la question, surtout lorsque Haas, nouvelle entrante en 2016, voit ce rachat comme étant une nouvelle structure, surtout si changement de nom il y a.
Côté pilotes, en toute logique, un baquet a été réservé à Lance Stroll. Finançant déjà la carrière de son fils chez Williams, on parle de plusieurs dizaines millions de dollars par saison, Lawrence Stroll n'a pas fait dans le détail en prenant des parts. Ce sera l'occasion de jauger le Canadien à bord d'une monoplace plus performante que la Williams.
La place restante a logiquement été attribuée à Sergio Perez. En plus d'avoir l'avantage de connaître parfaitement l'écurie, le Mexicain dispose de solides soutiens financiers. Cette situation laisse Esteban Ocon, pourtant soutenu par Mercedes, sur la touche. La firme allemande n'a rien pu faire contre les deux empires se dressant contre la prometteuse carrière du jeune Français.