Petit à petit, Ferrari se rapproche de son objectif, qui est de remporter les titres pilotes et constructeurs, qui lui échappent depuis maintenant trop d'années. L'écurie italienne peut au moins se targuer d'être au même niveau de performance que Mercedes. Tout va maintenant se jouer sur les moindres détails.
Vettel a un contrat qui dure jusqu'à la fin de la saison 2020. Pour épauler l'Allemand, la Scuderia n'a pas reconduit une énième fois Kimi Raikkonen. Après huit années au sein de l'équipe, le Finlandais fait son grand retour chez Sauber, dix-huit ans après avoir débuté en Formule 1 avec l'écurie suisse.
Ferrari fait sensation pour le remplacer et mise sur son grand espoir Charles Leclerc. Auteur d'une ascension fulgurante à la hauteur de son talent, le jeune Monégasque réalise donc un de ses premiers rêve à seulement 20 ans. Il se murmure que Sergio Marchionne aurait signé son contrat peu de temps avant son décès, alors que la nouvelle direction n'aurait pas fait le même choix.
Après un titre en Formule 2, à l'issue d'une année ultra dominée et remplie de démonstrations, Leclerc a étonné pour ses débuts chez Sauber. Il s'est acclimaté très rapidement à la Formule 1. Avec sa titularisation, on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée pour son ami Jules Bianchi, sérieux prétendant lui aussi à un baquet Ferrari avant son tragique accident. Il sera intéressant de suivre la progression de Leclerc face à un pilote du niveau de Vettel, d'un autre calibre qu'Ericsson.
La livrée évolue chez Ferrari. Le noir est davantage présent et est désormais utilisé comme couleur pour les polices. De plus, la SF90 arbore un aspect mat, à la manière de Red Bull.
Ferrari SF90
Sebastian Vettel
Charles Leclerc
